Monclar, le Bayard du XXe siècle

Fabienne MONCLAR


Texte de quatrième de couverture :

« Héros légendaire, guerrier tel qu’on en a connu seulement dans les récits populaires ou sur les images d’Épinal, un héros fait pour le baroud et pour la gloire ». Ainsi les journalistes annonçaient-ils la disparition de l’officier le plus décoré de France, à une époque où tout le monde connaissait le général Monclar (1892-1964) qui signait autant de photos dédicacées que la môme Piaf et que BB. Car, pour les anciens combattants du XXe siècle de la France libre comme de la Résistance intérieure, il restait leur « héros national », ce chevalier d’un autre temps qui guerroya partout, sans épouser aucun parti politique. Raison pour laquelle il disparut de l’Histoire de France.

Appelé par les poilus l’As des As, il termina la Grande Guerre avec sept blessures et onze citations. Du Maroc au Levant en passant par l’Asie  et la vieillle Europe, le lecteur revit le corps à corps des tranchées, les campagnes africaine et tonkinoise du Légionnaire et la seule victoire de 40, jusqu’à l’épopée coréenne.

À partir d’archives inédites, sa fille relate la vie de ce soldat chrétien, stratège, meneur d’hommes venéré par ses soldats qu’il aimait comme ses enfants, et de ses officiers qui le prirent pour modèle. De son récit historique qui se lit comme un roman d’aventures, jaillit le caractère bien trempé de ce soldat rompu à tous les pièges de la guerre, ceux de la guerre révolutionnaire et ceux des politiques et des assassins de l’opinion. Une vraie leçon de maintien, d’honneur et de fidélité d’un gentilhomme de guerre, à méditer par les nouvelles générations en proie au doute ou au découragmenet face aux assauts des ennemis de la France et de notre civilisation chrétienne ».

 

Poussée par les Anciens Combattants français en Corée à réhabiliter leur chef, Fabienne Monclar a pu, à travers cette guerre occultée et pourtant point charnière de ce terrible XXe siècle, exercer sa passion pour l’Histoire et ses « vérités indésirables ». L’émotion ressentie en écoutant les anciens combattants coréens parler de leur chef français lui a fait comprendre pourquoi ses poilus lui étaient tant attachés et comment les Français de 14 et de 50 ont gagné la guerre.